La thèse : https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-02443260/document
Résumé de ses travaux :
Les géo-structures telles que les barrages et les digues, sont soumises à des écoulements hydrauliques variant dans le temps et dans l’espace. L’eau qui traverse ces milieux poreux peut entraîner le détachement et le transport de certaines particules des sols constituant les structures et leurs fondations.
Ce problème est généralement appelé “érosion interne”. Le terme suffusion, un type d’érosion interne, se réfère au détachement et au transport de particules les plus fines à travers une matrice de sol poreuse plus grossière en raison d’un écoulement hydraulique. L’évolution temporelle de la suffusion peut modifier les propriétés hydrauliques et mécaniques des sols et peut entraîner des changements importants dans le comportement de telles structures pouvant aller jusqu’à leur effondrement.
Ce travail de thèse tente de contribuer à la conception et à la durabilité des ouvrages en ingénierie géotechnique et hydraulique en mettant un accent particulier sur les barrages, les levées et les digues.
Il a été consacré à développer un modèle numérique de suffusion en introduisant d’une part le couplage des phénomènes hydrauliques et mécaniques et d’autre part le couplage des phénomènes d’érosion et de filtration.
Centrale Innovation, filiale des Écoles Centrales de Lyon, Nantes , Marseille et de l’Ecole Nationale d’Ingénieurs de Saint-Etienne, attribue chaque année le Prix de la meilleure thèse, réalisée en relation avec le milieu industriel. Son objectif est de distinguer le meilleur travail de recherche effectué dans le cadre d’un doctorat.